La Fédération européenne des développeurs de jeux (EGDF) a publié une déclaration concernant la situation avec Unitécritiquer les actions de l’entreprise et proposer ses solutions.
Auparavant, Unity avait annoncé la mise en place d’une commission pour l’installation de jeux, ce qui avait provoqué une vague d’indignation et de scandales dans l’industrie. De nombreux développeurs ont même appelé au boycott de l’entreprise face à de telles décisions. Dans le même temps, les employés d’Unity ont eux-mêmes fermé leurs bureaux après avoir reçu des menaces de mort.
EGDF s’est également jointe aux critiques formulées à l’encontre d’Unity, notant que, par de telles actions, l’entreprise avait considérablement miné sa crédibilité.
L’organisation a souligné un certain nombre de problèmes qui pourraient surgir de la commission Unity. Par exemple, l’introduction forcée de ce modèle de paiement dans des jeux où initialement les auteurs pouvaient s’en passer. Certains peuvent même tenter de limiter le nombre de téléchargements de leurs créations afin de contourner la commission.
EGDF a appelé à la création de mesures pour réglementer ces questions au niveau de l’Union européenne, qui ne permettront pas de changements brusques dans les contrats B2B (business to business).
Et si certaines conditions s’ajoutent néanmoins, le marché devrait alors avoir le temps d’y réagir – au moins six mois. Dans le même temps, toutes ces propositions ont un caractère consultatif et n’ont pas encore été officiellement examinées.
Unity a déjà réussi à présenter ses excuses aux développeurs, promettant de changer de politique. Cependant, des restrictions pourraient encore voir le jour pour éviter qu’une situation similaire ne se reproduise à l’avenir.