En 2020, le jeu de conquête tout-terrain Overpass est sorti – pas mal, mais plutôt de niche. Trois ans plus tard, une suite est mise en vente, qui propose à nouveau de concourir sur des pistes difficiles en utilisant un ensemble élargi de véhicules. Nous vous en dirons plus sur le nouveau produit dans la revue.

  • Développeur: Néopica
  • Éditeur: Nacon
  • Plateformes : PlayStation 5, Xbox Série X|S, PC
  • Date de sortie: 16 octobre 2023

Overpass 2 est un simulateur plutôt inhabituel. Le titre se distingue des autres jeux de course par ses pistes difficiles pleines d’obstacles naturels et artificiels.

Ceci est proche des simulateurs de rallye, mais implique des courses plus difficiles. Les plus liés à Overpass 2 seront peut-être MudRunner et Snowrunner, ainsi que la défunte série All Wheel Drive. En général, pour ceux qui sont désireux de conquérir des pistes pas parfaitement lisses, mais des conditions tout-terrain difficiles, le jeu sera une bouffée d’air frais.

Alors que la première partie donnait la possibilité de conduire des UTV et des VTT, la suite élargit la liste des voitures avec des buggys tout-terrain spécialement adaptés pour gravir des pentes rocheuses abruptes. En fait, le gameplay d’Overpass 2 vous invite à parcourir des pistes qui ne peuvent pas toujours être qualifiées de pistes : ce sont littéralement un tas de pierres sur lesquelles les voitures ne roulent même pas – elles grimpent.

Chaque voiture se comporte différemment sur la route. Les véhicules tout-terrain sont équilibrés et rapides. Les VTT sont instables, mais très agiles et affûtés. Les buggies sont lents, mais capables d’aller là où d’autres types de véhicules échouent. Chaque type de voiture possède ses propres pistes : il peut s’agir d’une piste combinée avec des sections relativement plates, des sauts et des obstacles ; une piste en boucle conçue pour la folie multijoueur ; montée raide sans limites claires ; et ainsi de suite.

Pour relever avec succès les défis que pose le jeu, vous devez maîtriser le contrôle et le comportement des voitures. Vous ne pourrez pas appuyer sur l’accélérateur sans réfléchir – le véhicule tout-terrain dérapera immédiatement, vous perdrez le contrôle et perdrez de précieuses secondes à essayer de rétablir la position de la voiture. Vous devez vous habituer à accélérer en douceur et à freiner avec précaution, à entrer lentement dans les virages et à rechercher l’itinéraire optimal pendant la course.

Pour cette raison, il est peu probable que Overpass 2 devienne confortable lorsque vous jouez avec un clavier – vous devriez vous procurer une manette de jeu, ou mieux encore, un volant avec pédales, qui offrira l’expérience la plus authentique. Dans les paramètres du projet, d’ailleurs, il existe un choix de schémas de commande, de l’arcade, aussi simplifié que possible, au séquentiel avec embrayage, qui imite une vraie boîte de vitesses avec la nécessité de maintenir l’embrayage lors du changement. De plus, vous pouvez activer et désactiver l’ABS, le PBS et l’ESC en activant l’assistant de contrôle ou, à l’inverse, en prenant le contrôle total de la voiture.

Pendant la course, vous devrez constamment basculer entre la propulsion arrière, la transmission intégrale et le blocage de différentiel : la première permet d’accélérer sur les sections droites, mais réduit la stabilité, la seconde augmente les capacités tout-terrain du véhicule, et le le troisième vient à la rescousse dans des situations particulièrement difficiles. Le jeu vous permet d’essayer de comparer des voitures de différents fabricants – Suzuki, Kawasaki, Polaris et bien d’autres, et le système de mise à niveau vous permet de remplacer certaines pièces – pneus, suspension, cadre, boîte de vitesses, moteur, ce qui, bien sûr, affectera le comportement de la voiture.

Avec la conduite et la physique, Overpass 2 va bien. Chaque voiture est unique et les pistes sont moyennement difficiles et variées. Le jeu transmet parfaitement l’ambiance de « dépassement », lorsque vous essayez vraiment de gérer la route, et pas seulement de rouler pour le plaisir. Les impressions ne sont gâchées que par les concurrents de l’IA, qui sont franchement stupides, se comportent de manière agressive et non professionnelle, et souvent, en raison de leurs erreurs, interfèrent avec les autres coureurs, y compris le joueur.

Pendant ce temps, le jeu rencontre des problèmes avec d’autres composants. Prenez le mode carrière par exemple. Ici, le joueur rassemble une équipe et la mène au succès à travers des victoires et des défaites. En plus de la course, ce mode vous permet d’effectuer des recherches, de rechercher des sponsors, d’embaucher du personnel, de réparer et d’améliorer les voitures. Et tout irait bien, mais l’interface ici est si peu pratique et surchargée d’éléments inutiles qu’elle décourage complètement toute envie de bricoler autre chose que les courses. De plus, la carrière avance si lentement que les progrès ne se font quasiment pas sentir. Mais de temps en temps, il y a des défis intéressants, comme une course dans une voiture complètement « morte », prête à s’effondrer à tout moment.

Il existe également d’autres inconvénients. Le titre « ravira » les joueurs avec des épreuves interminables. La course moyenne dure plus de dix minutes, ce qui finit par provoquer l’ennui. Aucun des modes de caméra virtuelle ne semble pratique à 100 %. Le lobby multijoueur est vide – heureusement, il est au moins possible de rivaliser avec d’autres joueurs sur un écran partagé.


Overpass 2, comme son prédécesseur, reste un produit de niche accessible à tous. Ce n’est pas un mauvais jeu du tout, mais il manque de finition. Et il convient de noter que même parmi les fans de simulateurs de course, peu de joueurs seront attirés par le thème de la guerre tout-terrain.

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Umar Coleman

Meet Umar Coleman, a professional with a wealth of experience in the realm of Linux administration and Unix systems. With a career spanning over two decades, Umar has honed his expertise as a Linux (Red Hat) admin since 2006, building on his earlier experiences with Unix systems from the 80s. Beyond his technical pursuits, he has ventured into radar research engineering and is also a dedicated teacher of Natural Family Planning. As a system administrator, Umar has been instrumental in ensuring the smooth operation of systems since 2005. With a passion for the web, he embraces hardcore web practices and excels as a social media specialist. A devoted music scholar, Umar constantly explores the diverse realms of music. As an entrepreneur, he pursues his ambitions while also indulging in his love for food as a wannabe food fan. In his leisure time, Umar enjoys gaming, immersing himself in captivating virtual worlds.

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